L’autre jour, j’ai regardé un bout de « Global Citizen » et cette Docteur italienne qui racontait avec une belle émotion l’histoire de son patient qui a survécu au COVID19 malgré un pronostique pessimiste. Et puis il a ces centenaires – ou presque centenaires – en Colombie-Britannique, aux Pays-Bas, en Italie qui ont survécu.
Depuis j’ai cette pensée en tête, qu’est-ce qui fait la différence avec ceux qui n’ont pas survécu? L’âge? Pas seulement, la preuve et il y a ces enfants qui en sont mort. Les conditions de santé préexistantes? Surement. Les soins apportés? Aussi...
Et s’il y avait quelque chose de plus?
Nous avons tous entendu parler, lu, vu à la TV ces personnes qui devaient mourir du cancer en X temps et sont toujours en vie longtemps après. Ces personnes qui devraient être dans une chaise roulante et ne le sont pas. Et puis qui n’a pas vécu le phénomène une fois dans sa vie de se sentir malade un matin et de se dire « Non! Ce n’est pas le moment, je n’ai pas le temps d’être malade! » et de passer au travers comme on dit? Qu’est-ce a fait la différence pour eux? L’âge? Pas sûr. Les conditions préexistantes? Qui sait? Le changement de mode de vie? Les soins? Surement.
Et s’il y avait quelque chose de plus?
Si ces gens avaient la volonté, j’ai envie de dire la croyance de continuer, de passer au travers… de vivre? Je ne parle pas ici d’une croyance du genre « Seigneur, sauve-moi! », ça c’est une croyance de l’extérieur vers l’intérieur, c’est de l’espoir et c’est bon aussi. Je fais référence ici à une croyance qui part de l’intérieur, quelque chose de fondamental et qui n’a besoin de rien d’extérieur pour exister et persister. Peu importe le vecteur utilisé (croire en moi, à être là pour les miens, à la vie, en Dieu, etc.), c’est sa trajectoire qui fait toute la différence.
Et si ces gens n’avaient pas cru à la « prédiction du médecin » comme elle est appelée, ou aux statiques, ou encore au bombardement médiatique sur ce qui devrait être leur lot, celui du commun des mortels selon toute l’information connue et répandue? S’ils avaient choisi de croire avant tout à ce qui vient de l’intérieur? Consciemment ou pas. Autrement dit, s’ils avaient engagé un combat aussi important : celui de l’intérieur vers l’extérieur, pas seulement de l’extérieur vers l’intérieur.
Cette pensée m’est venue durant le Global Citizen Show et persiste dans mon esprit depuis. Et surtout après les coachings que je fais : j’ai vu les bénéfices dans la vie des gens de l’existence d’une croyance forte et positive ou d’un changement de croyance.
Alors je me suis demandé, est-ce que ça pourrait faire une différence pour les gens? Ne dit-on pas que l’observateur influence l’expérience? Personnellement, je crois que oui, nous avons une influence – je n’ai pas dit le contrôle – sur tout ça. C’est comme l’effet placebo ou pas… Vous connaissez peut-être déjà l’effet placebo : ce faux médicament donné aux patients qui les guérit parce qu’ils croient que c’est un vrai médicament.
Alors j’ai envie de vous inviter à croire fermement, vraiment et en ce qui vous convient le mieux, quelque chose de positif, de fort et qui vous vient de l’intérieur. Une de ces croyances qui ne dépendent de rien ni de personne et qui vous donne la motivation nécessaire pour engager le combat face aux obstacles qui se présentent à vous. En fait, je vous souhaite d’avoir une telle croyance lorsque vient le temps relever le défi s’il se présente à vous! Si vous ne l’avez pas encore, il est encore temps de la construire. Qui sait? Ça pourrait faire une différence un jour pour vous.
J’ai mentionné l’effet placebo, je dois aussi mentionner qu’il existe l’effet nocebo, c’est le contraire: la personne croit que c’est néfaste et en elle subit les effets. C’est pourquoi je pense aussi que les autorités et les médias engendrent un effet placebo et/ou nocebo sur la population par cette avalanche sur le COVID-19 et d’arcs en ciels. Et je ne remets pas en question le danger du COVID19, l’importance d’informer les gens sur le sujet ou encore l’idée de préserver le moral de la population (nous aussi avons un arc-en-ciel à la maison).
L’enjeu est à un autre niveau que les « bonnes intentions » des autorités et que l’objectivité des médias. En effet, cela ne change rien à la nature humaine : nous sommes conçus pour voir le danger partout et faire des prédictions sur ce qui pourrait arriver de pire. C’est grâce à ce mécanisme que nous avons survécu en tant qu’espèce et qu’aujourd’hui nous sommes plus stressés par l’idée de perdre notre job que de croiser une meute de loups au coin de la rue. Gardons en tête que l’influence des autorités, quelles qu’elles soient et des médias eux-mêmes est énorme sur la population et donc sur nous. Je vous invite donc à vous questionner, à garder ou à prendre le recul nécessaire, et à mettre tout ça en perspective.
Parenthèse : un bel exemple de bonne intention « inadéquate » des autorités : la « distanciation sociale », terme utiliser au Québec pour que nous nous protégions. Terme que Mel Goyer a si bien recadré : « prenons des distances physiques. Créons des pont sociaux » - merci Mel pour ça car c’est une période où nous devons nous tenir « serré » mais à distance physique.
Alors, prenez vos précautions, prenez-soin de vous et portez-vous bien.
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